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Qui suis-je ?

            Né le 18 février 1973 à Abbeville dans la Somme, Je suis papa de Solène, 11 ans et Alexandra, 14 ans.
 
            J’ai grandi à  Abbeville où j’ai suivi un cursus scolaire classique jusqu’à l’obtention d’un bac C en 1992. Après deux ans d’études, j’ai obtenu en 1994 un D.U.T (Diplôme Universitaire de Technologie) en génie civil à l’I.U.T (Institut Universitaire de Technologie) de l’Université de Picardie  Jules Verne à Amiens. J’ai enfin obtenu une licence travaux publics à l’université de Nancy en 1995.
 
            Après une année de  service militaire, j’ai travaillé un an dans un cabinet d’architectes et effectué quelques contrats dans des entreprises de travaux publics.
En 1999, suite à la réussite à un concours de la Fonction publique Territoriale, j’ai intégré la Métropole Européenne de Lille en tant que technicien en bureau d’études de maitrise d’œuvre assainissement.
            Aujourd’hui, je suis Ingénieur principal Territorial, au sein de la direction espaces publics et voirie.
 
            J’ai commencé à écrire en 2011. Je venais de lire plusieurs premiers romans de jeunes auteurs, des polars, et je me suis dit, pourquoi pas moi ? L’idée ne semblait pas si mauvaise puisque aujourd’hui, Ex Aequo, par le biais de Laurence SCHWALM sa directrice, m’a fait confiance et me permet de débuter cette grande aventure. « Le reflet de la Salamandre », un thriller, est sorti le 22 mai 2013 dernier dans la collection « rouge ».  Je souhaitais écrire une histoire plutôt vive, avec de nombreux rebondissements et de l’action, sans oublier une bonne dose de suspens. J’ai voulu également créer une galerie de personnages auxquels les lecteurs s’attachent. Aujourd’hui, les nombreux retours que j’ai pu avoir me donnent – humblement - beaucoup de bonheur et de fierté, et le sentiment d’avoir atteint en partie mon but.
 
            Mon second roman, une histoire fantastique, sortira en septembre dans la collection « Atlantéïs ». Difficile à classer, une histoire à la Stephen King, qui ne laisse pas indifférent.
 
            Pour ce qui est de la littérature, j’ai lu justement beaucoup de Stephen King à l’adolescence. J’ai ensuite dévoré de nombreux polars et romans noirs. Gros coup de cœur pour Léviatemps et le Requiem des Abysses de Maxime Chattam dernièrement. J’ai aimé Maco, Le roi des crânes et Doux comme la mort de Laurent Guillaume.
            Aujourd’hui je lis un à deux romans par semaine avec des auteurs de prédilection comme : Amélie Nothomb, Olivier Adam, Virginie Despentes, Boris Cyrulnik, Anna Gavalda, Véronique Olmi, Françoise Sagan, Philippe Djian, Delphine de Vigan, …J’aime les auteurs à fleur de peau, écorchés vifs.
De la Poèsie
Des polars et thrillers.
 
Je suis passionné de cinéma, films de tout genre : particulièrement le cinéma Français et une prédilection pour les réalisateurs Quentin Tarantino, Clint Eastwood, Woody Allen, Bertrand Blier, Cédric Klapisch, Olivier Marshall, Guillaume Canet, et bien d’autres.
 
Entre un livre et un film, je pratique la boxe anglaise et la course à pied.

Mon troisième roman, " Le marteau des Sorcières " est sorti en décembre 2014. Vous y retrouverez les personnages de " Le reflet de la Salamandre" mais cette fois l'action se déroule dans le Nord de la France, plus précisément dans le Pévèle, à Templeuve en Pévèle et ses environs. Et l'intrigue est cette fois teintée de fantastique.

Autre registre, en juin 2015 est sorti un recueil de Poèmes: " Merveilleux Nuages "

 

Interview 

Par Céline Thibaut - blog Ivre.de.livre

 

Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions

    Bonjour, merci pour l’intérêt que vous portez à mon travail. Je ne me sens pas un talent particulier pour ce genre d’exercice, d’autant que je suis novice dans le domaine de l’écriture et du monde qui l’entoure, mais je vais m’y prêter avec plaisir en m’efforçant de répondre simplement et sincèrement.

Comment as-tu commencé à écrire? Qui te lisait au début ?

    J’ai commencé à écrire en 2011, donc très récemment. Je lisais à l’époque les premiers romans policiers de nouveaux auteurs. Ceux-ci m’ont tout d’abord permis de réaliser que les auteurs pouvaient être des personnes comme moi, avec une vie professionnelle sans rapport avec les livres et pour qui l’écriture était une passion. Jusque là je les voyais comme des personnes qui vivaient de leur plume et avaient fait en général des études de lettres. Au fil des livres et des pages, je me suis dit pourquoi pas moi ? Et un jour j’ai ouvert l’ordinateur portable et je me suis mis à écrire un roman policier.  Cela s’est fait naturellement et imposé un peu comme une évidence.

    Une seule personne lit mes manuscrits, au fil de l’écriture, Frédérique, que j’embrasse et remercie au passage. Son avis et ses conseils me sont toujours précieux. Elle les corrige également.

Quel est ton genre favori ?

    Je n’ai pas de genre favori. J’aime les romans sur la vie, où les protagonistes sont aux prises avec eux mêmes. J’aime m’évader en entrant dans la peau des personnages.

Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?

    Je manque un peu d’expérience pour parler de processus créatif. Les idées me viennent comme cela, souvent à des moments où je n’écris pas. Puis, lorsque j’écris, je visualise les personnages dans l’action et ce sont eux ensuite qui me guident dans le fil de l’histoire. S’ajoute à cela  le vécu personnel, les émotions, l’intime, qui transpirent, se mêlent naturellement à l’écriture. C’est ce que je ressens et ai ressenti encore plus particulièrement dans mon second roman « Nuisibles ».

  • À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à a troisième personne ?

    Je n’écris pour l’instant qu’à la troisième personne, style adopté sans y réfléchir, mis à part des textes personnels qui ne sont pas destinés à l’édition.

Quels écrivains admires-tu le plus ?

    Amélie Nothomb, Virginie Despentes, Olivier Adam, Françoise Sagan, Philippe Djian, Maxime Chattam, Anna Gavalda, Tatiana de Rosnay, Véronique Olmi, laurent Guillaume… et bien d’autres. Je lis en moyenne un ou deux livres par semaine et également beaucoup de poésie.

Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?

    Je crois que le lecteur doit pouvoir s’identifier au personnage, ressentir ce qu’il ressent et vivre ce qu’il vit. Quand j’écris je visualise les scènes comme s’il s’agissait d’un film et j’écris ce qui défile devant mes yeux. Et puis je crois que l’empathie est indispensable pour transcrire des sentiments et laisser transpirer des émotions qui ne sont pas les nôtres, même si nos propres émotions s’y mêlent implicitement.

Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ?

    Pour moi je crois. J’aime écrire et cela me fait du bien.

Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ?

    C’est important, sans lecteurs il n’y a pas de livres. J’ai encore peu de retours mais ils sont très positifs et encourageants. Les avis négatifs sont sûrement difficile à accepter mais ils doivent permettre de s’améliorer. Je risque de ne pas y échapper.

Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?

    Non, jamais jusqu’à présent. Peut-être ne sont ils pas assez nombreux. Je ne cherche pas à l’avance ce que je vais écrire, l’idée me vient un jour, suffisamment pressante pour que je m’y attelle.

T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?

    J’essaie d’écrire régulièrement. L’important c’est l’inspiration et de noircir des feuilles. Le reste c’est secondaire. Il est toujours temps de relire, de corriger, de planifier.

De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?

    J’écris plutôt la journée, le matin ou l’après-midi, et j’ai surtout besoin de silence et ne pas être dérangé.

Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ?

     J’écris sur un ordinateur portable. Pour le premier manuscrit, j’imprimais souvent pour corriger, j’avais du mal à m’organiser, je me suis lancé un peu sur un coup de tête sans aucune idée de la tâche qui m’attendait. Et puis quand on arrive à trente ou cinquante pages manuscrites, il devient difficile de faire des retours en arrière. J’avais donc créé des fiches sur les personnages, un tableau espace temps pour organiser les événements. D’ailleurs, cela n’a pas empêcher la maison d’édition de me  demander de retravailler certains passages, ce qui n’a pas été le cas pour le second.  Pour les suivants, cela va beaucoup mieux. A chaque fois que j’écris je relis ce que j’ai écrit précédemment, pour reprendre le fil des idées tout en corrigeant. Je n’imprime presque plus.

Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ?

    Je suis chez Ex æquo, l’unique maison d’édition à qui j’ai envoyé mon manuscrit. Un ami, auteur chez eux m’a dit qu’ils encourageaient les nouveaux auteurs et qu’il était satisfait de leur collaboration. J’ai envoyé mon manuscrit et il a été retenu. Les relations avec Laurence SCHWALM, la fondatrice et directrice de la maison d’éditions sont simples et claires. Je me sens en confiance avec elle.

Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?

    Un second roman, « Nuisibles », fantastique celui-ci, sort en septembre. J’écris actuellement un thriller teinté d’ésotérisme. C’est une suite de mon premier roman « Le reflet de la Salamandre », et dont l’action se déroulera dans le Nord de la France, dans le Pévèle, autour de la commune de Templeuve.

Le dernier mot est pour toi…

    Je débute une nouvelle et belle aventure. Je découvre un monde que je ne connaissais pas et c’est passionnant. Mais le plus important c’est le bonheur que me procure l’écriture. J’encourage tous ceux qui en ont envie à écrire, sans se poser de questions. Il n’y a pas de profil type, si vous en avez envie, écrivez.

Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs 

 

 

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